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mardi 8 mars 2016

San Pedro de Atacama, nous ne te reverrons pas

Nous voilà à proximité de San Pedro de Atacama, ville dont nous avons beaucoup entendu parler pendant le voyage, en raison de sa localisation centrale d’où partent de nombreuses expéditions touristiques. Les alentours sont effectivement assez magiques. En arrivant, des routes détrempées, inondées, qui se sont quelque fois à moitié écroulées, ce qui est assez déroutant après les routes désertiques et sèches que nous venons de traverser.







Et nous arrivons à San Pedro de Atacama juste à l’heure de l’adoration  dans une très jolie église tout en adobe et dont la charpente est en bois de cactus. Pendant ce temps de carême, on est heureux  de pouvoir vivre ce temps en famille.




On a beaucoup aimé San Pedro, petite ville ravissante dont les rues sont en terre rouge, les murs en adobe, mais il y a beaucoup beaucoup de touristes, une flopée de tienda d’expéditions touristiques et de ventes de souvenirs, beaucoup tenus par des occidentaux d’ailleurs. 
Ça parle français à tout va. Les prix des denrées alimentaires sont multipliés par 2… Pas question pour nous de faire un plein pour 10 jours en multipliant tout par deux : nous retournerons donc à Calama à 100km pour faire nos courses avant de partir vers le Sud Lipez et la Bolivie. Et là, qui  rencontrons nous? Nos amis, les locaux de San Pedro, et ce à plusieurs reprises. Sont pas fous… ils font leur plein pour 1 mois mais pas chez eux !



Vadrouille aux alentours de San Pedro avec des paysages assez spectaculaires et dépaysants:  la vallée de la Muerte, la vallée de la Luna, Peine, la Laguna Chaxa, l’oasis de Tambillo, la laguna Tebinquiche,… Voilà pour le programme des 10 jours autour de San Pedro

Premier bivouac à la Laguna Tebinquiche, superbe... et ça a du bon d'être en casa rodante: tu vois les collectivos et les bus de touristes arriver à 17h30, prendre en photo le coucher du soleil et repartir à 18h...Et toi, tu as déballé ton salon de jardin (grand luxe) et tu restes là à contempler...Bonheur...













Petite halte au sein de l'Oasis de Tambillo


Philo essaie de nous en apprivoiser un, histoire qu'on en ramène en France...ils sont mimis avec leur petite tresses colorées.

Puis Laguna Chaxa où nous apprenons tout sur les flamands roses.




 
Piscine naturelle à PEINE avec vue sur le SALAR d'Atacama.


La Valle de la Muerte fut pour nous l’occasion de tester le San Boarding...et on a tous adoré même si nous n'avons pas tous pratiqué de la même manière.
Certes,  tu peines à monter, parce qu'il n'y a évidement pas de remonte pente; tu peines à mettre ton snowboard (qui est un vrai snow qui pèse un âne mort), tu peines à tourner parce que ça reste du sable (même quand tu fartes ton snow avec un pauvre bout de bougie que le loueur a bien voulu te concéder) tu t’échines à avancer en haut de ta colline avec du sable battant la chamade...
MAIS, la descente, c'est quand même génial !



Plus facile quand on a une expérience du snow quand même... En fait, t'as plus la classe.


Enfin, la Valle de la Luna

Statues des tres Marias

Sur le premier plan, les tres marias en vrai (Ben)

los gustamos muchos estas carteras de siñalisation





Et on en profite pour offrir à Abi son cadeau d’anniversaire qui ne pouvait pas se faire partout : rando de 2 jours à cheval avec sa mère au milieu du désert, (cool cette année pour moi et les cadeaux d’anniversaires de mes enfants !)  Ballade dans les ruines de Toulor. Abi nous a guidé tout au long du retour à travers les rios et autres accidents de terrain et ce avec allure et brio.





 Well, well, monter à cheval, j’aime beaucoup  d’autant plus dans ce cadre majestueux mais j’avais un de ces mal de fesses, c’était assez terrible. Abi, toute jeune et svelte qu’elle est, s’en est bien mieux sortie que moi.




Benoît profite également de la rencontre des propriétaires du ranch pour proposer ses compétences professionnelles et passe une demie journée avec le fils ainé de la proprio à parler orientation professionnelle, formation, motivation et emploi !! Et il  aime toujours ça, c’est un bon point pour le retour…

Moment déterminant également pour nous 5 que ce temps à San Pedro. En effet, depuis quelques temps déjà, nous évoquons la possibilité de poursuivre notre voyage au-delà d’un an. Finalement, on se dit que le plus difficile, c’est le premier départ, matériellement et psychologiquement, et puisque nous sommes  déjà en chemin, autant continuer…




Nous sentons également avec Benoît qu’il nous faut un peu plus de temps, que nous n’avons pas encore vécu tout ce que nous avions à vivre dans ce voyage en terme de cheminement, de projet pour l’avenir, de  rencontre qui nous chamboulerait un peu. Et puis le principal aussi, on s’y retrouve bien dans cette manière de vivre, malgré la promiscuité et les quelques désagréments liés à la vie quotidienne. Certes pas pour toute la vie ; Mais 2 ans, ça nous irait bien…



Alors, après une première interrogation venant des enfants sur le fait de pouvoir continuer à voyager une deuxième année où nous étions resté très vague, nous nous étions fixé une date butoir de prise de décision :au bout de 6 mois de voyage.

Nous en avons donc reparlé aux enfants et après de nombreuses interrogations, demandes de précisions, souhaits…etc nous leur avons laissé une bonne semaine pour réfléchir, parler individuellement ou en famille, poser les questions qui viennent, parler des craintes, des envies et des désirs. Puis prise de décisions commune et familiale dans un petit resto qui ne ressemblait à rien et où on n’a même pas vraiment bien mangé. Ça ne devait pas être la bouffe l’important ce jour-là !  

A l’unanimité et dans la joie, nous avons donc opté pour une deuxième année !!!

Bien entendu, ce choix fut difficile pour les enfants et pour nous : partagé entre le désir de revoir nos amis, leurs amis, les cousins, filleuls, neveux, cousins, frères, sœurs et parents. Et puis le « On ne le fera qu’une fois dans notre vie » l’a emporté…




Nous sommes également resté aussi longtemps à San Pedro parce que nous nous préparions pour la traversée du Sud Lipez… préparation qui revêtait un caractère autant psychologique que matériel, je pense. On voulait, pour une fois, ne pas partir trop à l’aventure sans être préparer au vu de notre engin qui n’est pas tout à fait prévu pour faire un désert et un Salar…
Enfin, après avoir vérifié la météo, s’être renseigné auprès des guides chiliens et boliviens, après avoir fait le plein de tout (flippe de rester coincé au milieu du désert) alimentation, eau, gaz, essence et le tout dans une abondance quasi maladive, départ pour le désert du Sud Lipez à 16h30 (autant dire pas cool du tout, le soleil se couche dans 1h).
Dans la première côte, heureux de notre destination, enthousiaste et excité par ce départ et ce que nous allons découvrir...malheur...
On est trop lourd… et on reste planté par trois fois dans la côte... Le moteur chauffe…  Ben met le chauffage à fond pour faire refroidir…

Pour faire du teasing du prochain épisode... on a pas réussi à grimper plus de 15km de côte de route asphalté ( donc on a pas commencé le sable!). On a bivouaqué sur le bord de la route, on n'a pas dormi de la nuit à cause du mal d'altitude (3800m) et du bivouac peu adapté ( c'est à-dire pente à 30 %)..et des camions qui passent toute la nuit.

Cool, c'était vraiment pas comme ça qu'on s'imaginait le Sud Lipez...


1 commentaire:

  1. Supers photos, superbe décision, et supers projets pour le retour! (??). Et sinon dis donc Abi, t'es carrément grande! Genre sur les photos tu fais la taille de ta mère! Bisous à tous

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